lundi 31 mars 2014

Toulouse se mettra à Table du 19 au 21 septembre 2014

"La convivencia". C'est le maître-mot choisi par Charles de Villepoix, créateur d'une agence de communication événementielle toulousaine, et Guy Pressenda, créateur du prix Lucien Vanel (qui pour objectif de valoriser la cuisine toulousaine de qualité auprès des Toulousains et des touristes), pour définir "Toulouse à Table" lors de la conférence de présentation à laquelle j'ai pu assister il y a une petite dizaine de jours. 

Cet événement gastronomique, organisé à l'orée de l'automne prochain, se voudra effectivement porteur des valeurs de partage et de générosité qu'inspirent le symbole de la table, autour de laquelle l'on célèbre, tout à la fois, une cuisine créative, traditionnelle, et de terroirs. Comme pour rappeler "qu'il n'y a pas que le cassoulet dans la vie !".

Logo réalisé par l'agence L.A SOLUTION

Ambitieux projet axé autour du bien manger et du bien vivre, "Toulouse à Table !" arrive au moment où la Fête nationale de la Gastronomie commence à prendre racines dans d'autres villes de France. Dépourvue d'événement fédérateur de grande ampleur, Toulouse emboîte (enfin) le pas et se donne le défi de réunir citoyens, chefs et restaurateurs, institutionnels, entrepreneurs et associations autour d'initiatives gourmandes le temps d'un week-end prolongé. 

Sont évoqués des banquets thématiques le vendredi, un rallye gourmand le samedi ou encore une Course des gourmets le dimanche... La solidarité sera une grande invitée, à travers diverses opérations comme les marchés solidaires, où des soupes froides et smoothies seront distribuées. De quoi régaler toutes les générations dans une ambiance décontractée et familiale. Mais point trop n'en faut, il vous faudra patienter jusqu'au 15 avril pour plus de détails.

L'association, du même nom que l'événement, entend porter le rayonnement gastronomique de Toulouse, mais également toutes les cuisines qui s'y sont implantées et qui font de la ville rose un melting-pot culinaire à valoriser. 

Ouverte à toute suggestion d'idées pour les événements de ce week-end gourmand, 
l'équipe de Toulouse à Table ! attend vos propositions à l'adresse mail suivante : toulouseatable@gmail.com


dimanche 23 mars 2014

Cookies au beurre de cacahuètes et aux pépites de chocolat

Il y a 3 mois, je vous avais proposé cette recette de cookies classiques aux pépites de chocolat et aux noix de pécan. Me baladant régulièrement sur la toile et ses trésors culinaires, j'ai pu observer que les cookies au beurre de cacahuètes avaient sacrément la côte. C'est ainsi que j'ai décidé d'adapter ma recette de départ et de vous proposer celle-ci, qui, je suis sûre, plaira à tout votre entourage !


Les ingrédients pour 25 cookies "dodus" (clin d'oeil à Lucie du blog 'Je veux tout goûter') : 

- 150 g de pépites de chocolat noir
- 50 g de sucre semoule
- 70 g de cassonade
- 220 g de beurre demi sel à température ambiante
- 3 bonnes cuillères à soupe de beurre de cacahuètes "crunchy" (avec des morceaux de cacahuètes dedans, un délice !)
- 2 oeufs
- 120 g de farine de blé
- 150 g de farine de coco



A vos fourneaux !

Dans un grand saladier, mélangez les sucres et le beurre au fouet. 

Ajoutez les oeufs et le beurre de cacahuètes. Le mélange doit être bien homogène.
Dans un second temps, ajoutez la farine de blé, la farine de coco puis les pépites de chocolat.

Laissez reposer la pâte au frigo pendant 30 minutes afin qu'elle se solidifie et soit plus facile à travailler.



Préchauffez le four à 190°.

Avec la pâte, formez des boules de la taille d'une balle de golf. Aplatissez les légèrement puis posez les sur une plaque de cuisson en silicone ou garnie de papier sulfurisé.



Enfournez pour 15 minutes. Laissez refroidir les cookies.



Remarque : Ces cookies mettent un poil de temps supplémentaire à cuire par rapport aux cookies classiques du fait de leur densité.


mercredi 19 mars 2014

5 bonnes raisons de ne pas vous priver de "Privé de dessert"

Un jour glacial de février dernier, près de Pigalle.

Alléchée par le concept, tant recommandé par les soins d'une amie et récoltant de savoureuses critiques de la presse et de certains blogs, c'est au restaurant "Privé de dessert" que je décide de me rendre pour un petit aparté original. Point déçue de mon expérience, voici pourquoi je vous encourage, à ne pas vous en priver (ouh-ouh).

Raison n°1 : un concept qui tient ses promesses

Chez Privé de dessert, vous dégustez, de l'entrée au dessert, de fins mets en trompe l’œil. Vous pouvez ainsi savourer un mille-feuilles, un opéra, un nougat et son coulis et une gaufre dans un même repas. Oui c'est possible ! Je m'explique : les grands classiques de la pâtisserie française ont été revisités en version salée, et pour ce que nous avons goûté, c'est un sans faute.

Derrière le concept, une femme, Sephora Nahon, passionnée de cuisine depuis l'enfance. Diplômée de l'EM Lyon, elle travaille durant 4 années dans le Web, puis lâche tout pour suivre une formation de pâtissier à la prestigieuse Ecole Ferrandi. Elle en profite également pour aller inspirer ses papilles aux 4 coins du monde : au menu, Londres, Shanghaï, ou encore Madrid.

Son retour à Paris verra la concrétisation de son rêve, proposer une cuisine empreinte d'originalité et d'inventivité. Elle collabore alors avec le Chef David Gutman, grand technicien (ancien de chez Alain Ducasse au Plaza Athénée et de Jean-François Piège au Crillon) qui a travaillé la mise en place des plats, permettant ainsi une rigoureuse exécution de la carte du restaurant. En cuisine, François Cresp, passé par la case gastronomique puis comme chef dans un Bistrot, s'adonne à la réalisation de toutes ces jolies gourmandises. 

En septembre 2013, Privé de dessert naît au numéro 4 de la rue Lallier dans le 9ème. 

Nougat et son coulis























Raison n°2 : la douceur de l'addition

Pour une trentaine d'euros chacune, nous avons pu déguster, servis dans leur classique cornet, les churros version salée, un plat, ainsi qu'un dessert, le tout arrosé d'un verre de vin. Pour un menu du soir, nous avons trouvé cela très correct, d'autant plus que nous avons suffisamment à manger. Les portions étaient adaptées de sorte à ce qu'on n'ait plus faim en sortant de table, sans pour autant nous faire rouler pour rentrer. Mention spéciale pour les churros à 4€ qui nous ont véritablement conquises.




Raison n°3 : un accueil et un service irréprochables


C'est un fait, dans certains restaurants, bien que la cuisine et le cadre y soient de qualité, la froideur et le manque d'attention du personnel peuvent parfois (vraiment) me décourager à revenir. J'imagine que c'est pareil pour vous.
Point de désillusion chez Privé de dessert, où nous avons reçu un des meilleurs accueils que j'aie connu jusqu'ici, je veux dire, de ma petite expérience. Tout le personnel se révèle absolument charmant du début à la fin, sans trop en faire non plus, ce qui permet de passer un moment très agréable et de profiter pleinement du cadre chaleureux et des plats qui nous sont présentés. 

Lorsqu'il y a eu un problème avec le gaufrier ce soir-là (mon amie avait commandé une gaufre à l'espuma de nutella), il est vrai que nous avons attendu une petite demi-heure avant d'être prévenues par la serveuse bien désolée du contretemps causé par la panne de l'appareil. Consciencieuse, celle-ci s'est empressée de faire choisir un autre dessert à mon amie, tout en précisant qu'il serait offert pour s'excuser du désagrément. Ce geste tout à fait commercial a terminé de nous convaincre du professionnalisme du personnel et de la qualité d'accueil que nous avions constatée jusqu'ici. Pour l'anecdote, la gaufre a fini par arriver (miraaaacle), mais mon amie a pu emporter l'autre dessert offert dans un doggy bag apprêté par la serveuse. Je vous mets au défi de trouver un restaurant dans lequel cette attention serait de mise dans ces circonstances.

Raison n°4 : emmenez-y Robert/Simone (votre amoureux, amoureuse en fait) Papa, Maman, Mamie, Papi, et les enfants 



Ludique, sans basculer dans une cuisine trop "bricoleuse", Privé de dessert rassemble et satisfait les générations autour de ses plats attractifs, inventifs et surtout savoureux. Propice à un repas entre amis, en amoureux ou en famille, le cadre se veut chaleureux et la table est personnalisée au nom de la personne qui a effectué la réservation. Ce détail vient vraisemblablement confirmer toute l'attention qui est donnée aux clients et en fait un élément fort de l'ADN du restaurant.


Raison n°5 : un restaurant qui communique et interagit avec ses clients


Aujourd'hui, Privé de dessert a invité tous ses clients à lui envoyer ou à poster leurs publications Instagram de leur dîner sur la page Facebook du restaurant. 
Une initiative qui intervient dans un contexte où certains restaurateurs lancent le débat sur le fait de prendre en photo leurs plats lors d'un déjeuner / dîner dans leur restaurant, et où d'autres volent délibérément des photos sur des blogs culinaires pour les utiliser sur le site de leur restaurant (et parfois en effaçant la signature sur la photo). Il arrive parfois que certains restaurateurs, non contents d'articles / de critiques de la part de la blogosphère (même positive, si si), vont même à demander à signer une autorisation écrite pour qu'on ait le droit de publier sur eux. Comme le disait Enora Le Mignon récemment, cette réaction est typique d'une méconnaissance des enjeux des réseaux de  la part de ces personnes-là. Mais ce que je trouve encore plus grave, c'est cette volonté de nous empêcher d'écrire ce que l'on pense. A quelle époque vivez-vous messieurs dames ? Vous voulez qu'on vous fasse un BAT avant de publier tant qu'on y est ? En me relisant, je me suis un peu emballée mais je pense qu'il est n'est jamais vain d'aborder cette problématique.

Pour ma part, Privé de dessert a compris l'importance des enjeux cités plus haut (ce qui n'est guère étonnant d'après le parcours de Sephora Nahon) et a l'intelligence d'instaurer un certain "dialogue" en invitant les clients à partager leurs photos, stratégie qui en encourage d'autres à venir (pour ceux dont j'ai parlé plus haut).


Crème de marron façon Mont-Blanc


Privé de dessert
4 rue Lallier
Paris 9ème

01.45.26.84.43

Ouvert du mardi au dimanche
19h - 23h
Réservation très très conseillée